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  • Microbiote maternel et infantile : le gardien invisible du cerveau de votre enfant

    Je me souviens de cette maman qui, enceinte de son deuxième enfant, me confiait sa fatigue persistante et son anxiété montante. Elle avait pourtant « tout bien fait » : alimentation saine, repos, suivi médical régulier. Pourtant, elle sentait au fond d'elle que quelque chose lui échappait encore. Ce que nous avons exploré ensemble, c'est ce monde discret et fascinant qu'on oublie trop souvent : le microbiote . Cet univers microbien qui se transmet de la mère à l'enfant et façonne en silence le développement du cerveau, l'équilibre émotionnel et la santé pour toute la vie. Une transmission qui commence bien avant la naissance Dès le troisième trimestre de grossesse, le microbiote maternel se transforme profondément. Cette métamorphose n'est pas le fruit du hasard : elle prépare une transmission essentielle, celle des premières colonies bactériennes qui peupleront le corps du nouveau-né. Cette « première rencontre microbienne » sculpte bien plus que l'immunité de bébé. Elle influence directement la maturation de son système nerveux , la mise en place de ses circuits émotionnels et sa capacité future à gérer le stress. Les recherches sont éloquentes : les bébés nés par voie basse et allaités développent une flore intestinale plus riche et diversifiée , particulièrement en bifidobactéries  et lactobacilles . Ces bactéries bénéfiques jouent un rôle majeur dans le développement cérébral. À l'inverse, certaines situations comme une césarienne en urgence ou l'impossibilité d'allaiter peuvent ralentir cette colonisation optimale. Sans jugement aucun — car chaque naissance a son histoire — il est simplement utile de savoir que ces situations peuvent parfois nécessiter un soutien complémentaire du microbiote. L'axe intestin-cerveau : quand les bactéries parlent au cerveau Voici un fait important à savoir : environ 90% de la sérotonine  de notre corps, ce neurotransmetteur du bien-être, est produite... dans l'intestin. Notre système digestif fabrique aussi du GABA, ce messager calmant du système nerveux. Cette communication constante entre l'intestin et le cerveau s'appelle l' axe intestin-cerveau , et elle est aujourd'hui au cœur de la recherche en neurosciences. Un microbiote équilibré chez l'enfant favorise : Un sommeil de qualité  — Les bactéries intestinales influencent la production de mélatonine et régulent les rythmes circadiens Une régulation émotionnelle harmonieuse  — Le microbiote module la réponse au stress et la gestion des émotions dès les premiers mois Des capacités d'apprentissage optimales  — L'équilibre microbien soutient la neuroplasticité et les fonctions cognitives À l'inverse, une dysbiose  (déséquilibre du microbiote) est fréquemment retrouvée chez les enfants présentant des troubles du comportement, de l'anxiété ou un TDAH. Lien de cause à effet ou facteur aggravant ? Les études actuelles penchent vers une interaction bidirectionnelle  : le microbiote influence le cerveau, et le stress psychologique altère à son tour le microbiote. Le microbiote maternel : bouclier contre le baby blues Chez la mère aussi, l'équilibre microbien joue un rôle insoupçonné. Une perturbation du microbiote pendant ou après la grossesse est de plus en plus associée au baby blues  et à la dépression post-partum . Or, l'état émotionnel maternel influence directement le microbiote qu'elle transmet à son bébé, créant un cercle vicieux potentiel. Prendre soin du microbiote maternel, c'est donc aussi protéger celui de l'enfant et favoriser un attachement serein. Nourrir ce trésor invisible : les gestes essentiels En naturopathie, plusieurs pratiques validées par la recherche permettent de préserver et d'enrichir le microbiote à chaque étape : Avant et pendant la grossesse Privilégiez une alimentation vivante  : fibres variées, légumes colorés, fruits de saison et aliments fermentés (kéfir, kombucha, légumes lacto-fermentés, miso). Ces aliments nourrissent les bonnes bactéries et renforcent la barrière intestinale. Limitez les perturbateurs  : les produits ultra-transformés, l'excès de sucre et les édulcorants artificiels appauvrissent la diversité microbienne. Préservez votre microbiote vaginal  : une flore vaginale équilibrée est essentielle pour la transmission lors de l'accouchement. En cas de déséquilibre, des probiotiques spécifiques peuvent être recommandés. À la naissance Favorisez le contact peau à peau immédiat  : même après une césarienne, ce contact précoce permet une première colonisation bénéfique. Encouragez l'allaitement si possible  : le lait maternel contient non seulement des bactéries bénéfiques, mais aussi des prébiotiques (oligosaccharides) qui nourrissent spécifiquement ces bonnes bactéries. Le "vaginal seeding"  : certaines équipes médicales proposent d'exposer le nouveau-né né par césarienne aux sécrétions vaginales maternelles. Discutez en avec votre équipe médicale. Durant les premiers mois et années Diversifiez l'alimentation progressivement  : introduisez une grande variété de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes dès que votre enfant est prêt. Utilisez les antibiotiques avec discernement  : indispensables quand nécessaires, ils perturbent néanmoins le microbiote. Pensez à le reconstituer ensuite. Cultivez un environnement sain mais pas stérile  : le contact avec la nature, les animaux (chiens, chats) et une hygiène raisonnable (pas excessive) enrichissent le microbiome de l'enfant. Le soutien probiotique ciblé Certaines situations justifient un accompagnement probiotique : Après une césarienne Suite à un traitement antibiotique En cas de troubles digestifs ou de coliques Si des signes de dysbiose apparaissent Le choix des souches probiotiques doit être adapté à chaque situation. Les Lactobacillus rhamnosus  et Bifidobacterium infantis , par exemple, ont montré des bénéfices spécifiques chez le nourrisson. Un investissement pour toute une vie Prendre soin du microbiote maternel et infantile , c'est poser les fondations d'une santé globale  — physique, mentale et émotionnelle. Les bénéfices se manifestent dès les premiers jours de vie et se prolongent à l'âge adulte, influençant la résilience au stress, la vitalité et même la prévention de maladies chroniques. Cette approche naturelle et scientifiquement fondée s'inscrit parfaitement dans une vision holistique de la santé familiale. Car au fond, prendre soin de ces milliards de petits gardiens invisibles, c'est offrir à votre enfant le plus précieux des héritages. Besoin d'un accompagnement personnalisé ? Chaque parcours de grossesse et de maternité est unique. Si vous souhaitez un bilan approfondi de votre équilibre ou celui de votre enfant, je vous accueille en cabinet ou en visio pour élaborer ensemble un protocole naturel adapté à vos besoins spécifiques. Découvrir les accompagnements Sources scientifiques Inserm – Le microbiote intestinal Mueller NT et al. (2015) – The infant microbiome development: mom matters , Trends in Molecular Medicine Université de Fribourg – Le système digestif influence le sommeil de l'enfant Gut Microbiota for Health – Microbiote et baby blues Cryan JF, Dinan TG (2012) – Mind-altering microorganisms: the impact of the gut microbiota on brain and behaviour , Nature Reviews Neuroscience Biocodex Microbiota Institute – L'axe intestin-cerveau

  • L’épigénétique chez le nouveau-né : un levier pour la santé future

    L’épigénétique est une discipline encore méconnue du grand public, mais elle mérite toute notre attention, notamment lorsqu’il s’agit de la santé des tout-petits. Elle étudie la manière dont l’environnement influence l’expression de nos gènes. En d’autres termes, si notre ADN constitue le “plan” de notre être, l’épigénétique agit comme un “chef d’orchestre” qui décide quels gènes s’expriment ou non, en fonction des conditions de vie. Ce domaine de recherche passionnant révèle à quel point les expériences vécues dès les premières heures de vie – et même in utero – peuvent avoir des effets durables sur la santé physique, émotionnelle et mentale. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer les principaux facteurs de l’épigénétique chez le nouveau-né, et comment la naturopathie pédiatrique peut jouer un rôle fondamental pour favoriser un développement harmonieux et durable. Pourquoi les premiers jours sont-ils si déterminants ? Dès la conception, l’organisme du bébé en développement est très perméable aux influences de son environnement. On parle de plasticité épigénétique  : le corps, encore en construction, enregistre les signaux reçus, qu’ils soient bienfaisants ou stressants. Les 1000 premiers jours , qui s’étendent de la conception aux deux ans de l’enfant, sont donc une période charnière. Certains parlent même de 3000 jours  pour inclure les premières années de la petite enfance. Durant cette période, le corps établit des « réglages » épigénétiques qui auront un impact à long terme sur son immunité, son métabolisme, sa régulation émotionnelle ou encore son sommeil. Ce que l’on vit très tôt dans la vie peut ainsi laisser une empreinte biologique , qui influence nos prédispositions à certaines maladies, mais aussi notre capacité de résilience ou notre rapport au stress. Quels sont les facteurs qui influencent l’épigénome des tout-petits ? 1. Le lien parent-enfant Les premières interactions avec les figures d’attachement (souvent les parents) sont fondatrices. La qualité de la présence, du regard, des mots doux, du toucher respectueux influence notamment l’activation des gènes liés à la gestion du stress, comme ceux du système de l’ocytocine. Quand l’enfant se sent en sécurité, aimé et compris, son système nerveux se régule mieux, son sommeil est plus apaisé et son immunité plus stable. À l’inverse, une carence affective, une séparation brutale ou un manque de réponses empathiques peuvent déséquilibrer durablement cet équilibre. 2. L’environnement émotionnel Un climat familial serein, des rythmes adaptés à l’enfant, et une attention portée à ses signaux corporels (pleurs, agitation, sourire, sommeil, appétit) favorisent une expression génétique harmonieuse. Il ne s’agit pas de viser une parentalité parfaite – elle n’existe pas – mais de cultiver un cadre sécurisant  et respectueux des besoins fondamentaux : sommeil, nourriture, contact, attention, autonomie progressive. 3. L’alimentation et les soins naturels Dès la grossesse, l’alimentation de la mère joue un rôle essentiel dans la mise en place de l’épigénome du fœtus. Après la naissance, le choix de l’allaitement maternel ou le choix du lait infantile, la qualité de la diversification alimentaire, mais aussi le recours à des soins doux (massage, phytothérapie, contact avec la nature) participent à renforcer les forces vitales de l’enfant. Par exemple, certaines plantes riches en flavonoïdes ou antioxydants soutiennent les fonctions digestives ou immunitaires, tout en agissant indirectement sur la modulation génétique. 4. L’exposition aux polluants Les perturbateurs endocriniens (présents dans les plastiques, cosmétiques, pesticides…), la pollution de l’air ou encore le stress parental chronique peuvent tous altérer l’épigénome. Ces facteurs environnementaux sont souvent invisibles, mais leurs effets sont profonds. Dans une approche naturopathique, il est donc précieux de réduire autant que possible ces expositions (choix de produits sains, air intérieur purifié, alimentation biologique, etc.). Pour approfondir, vous pouvez consulter les recommandations de l' OMS sur la santé environnementale des enfants . Et si on pouvait vraiment prévenir ? La bonne nouvelle, c’est que l’épigénétique n’est pas figée. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas condamnés par nos gènes . Bien au contraire : chaque jour, par nos choix de vie, nous pouvons soutenir les capacités d’adaptation et d’auto-régulation de notre corps… et de celui de nos enfants. La naturopathie pédiatrique , par son approche globale et individualisée, offre de nombreux leviers pour cela. Elle s’intéresse au terrain de l’enfant, à ses rythmes, à son histoire de naissance, à ses forces et fragilités. Elle propose des solutions douces, sans jamais nier l’apport de la médecine conventionnelle. Par exemple : Favoriser un sommeil réparateur  adapté à l’âge et au tempérament de l’enfant. Soutenir le système digestif , très impliqué dans l’immunité, par une alimentation adaptée et des plantes digestives douces. Encourager le jeu libre en nature , qui favorise l’ancrage corporel et l’apaisement émotionnel. Valoriser le rôle du parent , en l’aidant à se reconnecter à ses intuitions, sans injonction ni jugement. Un message de confiance pour les parents Être parent aujourd’hui, c’est souvent devoir faire face à une avalanche d’informations contradictoires. Pourtant, vous êtes le premier expert de votre enfant . La naturopathie ne donne pas des recettes toutes faites. Elle vous accompagne pour faire des choix éclairés, en conscience, et adaptés à votre réalité. Se poser la question de l’environnement de l’enfant, de son alimentation, de son rythme, c’est déjà un premier pas. L’essentiel n’est pas d’être parfait, mais d’être présent, à l’écoute, disponible autant que possible. En résumé L’épigénétique nous invite à changer de regard : la santé ne se joue pas uniquement dans l’hérédité ou dans le traitement des symptômes, mais dans l’environnement quotidien que nous offrons à nos enfants . Par des gestes simples, une présence attentive et une hygiène de vie respectueuse, nous pouvons véritablement influencer la qualité de vie de nos enfants aujourd’hui… et de l’adulte qu’ils deviendront demain. Sources Catherine Gueguen – Pour une enfance heureuse Claude Halmos – L’autorité expliquée aux parents OMS – Recommandations sur le lien mère-enfant Centre national de ressources en parentalité – Dossiers thématiques Revue Nature Neuroscience, 2017 – Effets du stress périnatal sur l’expression des gènes Etudes INRAE/Inserm sur l’impact de l’alimentation précoce et du microbiote

  • Épigénétique et périnatalité : semer aujourd’hui les graines de la santé de demain

    Et si notre santé future se jouait dès les premiers instants de la vie ?   Grâce à l’épigénétique, une science en plein essor, nous comprenons mieux comment l’environnement, le mode de vie et les émotions influencent l’expression de nos gènes, sans en modifier le code. Ces découvertes offrent une perspective puissante et porteuse d’espoir, en particulier durant la période sensible des 1000 premiers jours – de la conception jusqu’aux deux ans de l’enfant.   Comprendre l’épigénétique pour mieux accompagner la vie Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nos gènes ne dictent pas tout. L’épigénétique s’intéresse à la manière dont certains facteurs – alimentation, stress, sommeil, environnement, lien affectif – peuvent activer ou désactiver des gènes. Ces mécanismes sont particulièrement actifs au cours de la grossesse et des premières années de vie, une période de grande plasticité biologique et émotionnelle. C’est durant cette fenêtre de développement que le corps du bébé en construction « lit » les signaux que lui envoie son environnement. Il adapte alors ses systèmes (immunitaire, nerveux, métabolique…) en fonction de ce qu’il perçoit comme étant son futur cadre de vie.   Les 1000 premiers jours : une période fondatrice Le concept de "fetal programming", mis en lumière par les travaux de David Barker et renforcé par de nombreuses études récentes, montre que les expériences vécues in utero et dans la petite enfance peuvent laisser une empreinte biologique durable. Ces empreintes influencent la façon dont l’enfant réagira au stress, son risque de développer certaines maladies chroniques, ou encore sa capacité à réguler ses émotions. En d’autres termes : chaque choix, chaque geste de soin porté à la mère ou au jeune enfant devient un levier puissant pour sa santé future.   Les piliers à soutenir pendant la grossesse Loin d’instaurer une pression sur les épaules des parents, ces connaissances permettent au contraire de mieux cibler ce qui compte vraiment. Voici quelques clés pour accompagner au mieux cette période précieuse : 1. Une alimentation vivante et nourrissante L’assiette maternelle agit comme un vecteur d’information pour le fœtus. Des nutriments comme les oméga-3, le zinc, le magnésium, les vitamines B (B9 sous forme de 5-MTHF, B12), la vitamine D et les antioxydants sont essentiels à la régulation épigénétique. Le choix d’aliments frais, variés, riches en fibres et peu transformés, joue un rôle protecteur majeur. En naturopathie, on veille aussi à soutenir les organes d’élimination de la maman pour limiter les surcharges. 2. Un environnement sain et allégé en toxiques Les perturbateurs endocriniens (présents dans certains plastiques, cosmétiques, pesticides) ou les polluants atmosphériques peuvent altérer le dialogue biologique entre mère et enfant. Réduire leur exposition, sans tomber dans la culpabilité, est un acte de prévention simple et concret. 3. Le soutien émotionnel et la gestion du stress Le stress chronique active des réponses inflammatoires et hormonales susceptibles d’impacter le développement du bébé. Le lien affectif, les soins, la qualité du sommeil et la présence d’un entourage soutenant sont autant de facteurs apaisants et régulateurs. En consultation, nous proposons des outils doux comme la respiration, la cohérence cardiaque, les élixirs floraux, la réflexologie ou encore des temps de verbalisation. 4. Bouger en douceur L’activité physique modérée aide à équilibrer la glycémie, à améliorer la circulation, à réduire l’anxiété et à favoriser un bon sommeil. Marcher, pratiquer le yoga prénatal, nager… autant d’alliés simples et puissants.   L’après-naissance : un terrain encore modelable Une fois l’enfant né, l’épigénétique continue d’agir. L’allaitement, le choix des substituts du lait maternel, le portage, le contact peau à peau, les soins respectueux, les rythmes adaptés et les temps de qualité sont autant d’éléments qui nourrissent le lien d’attachement – essentiel pour le bon développement de son cerveau émotionnel. De 0 à 2 ans, l’enfant ne verbalise pas, mais il exprime par son corps, ses pleurs, ses regards, ses besoins fondamentaux : être contenu, nourri, touché, entendu. En naturopathie, nous encourageons les parents à se reconnecter à leurs ressentis et à faire confiance à leur intuition.   Une approche naturopathique : prévention et bon sens La naturopathie ne remplace pas la médecine conventionnelle mais la complète en apportant une dimension préventive et personnalisée. Elle s’appuie sur l’observation fine du terrain de chacun (force vitale, antécédents familiaux, contexte de vie), et propose des outils simples pour renforcer les capacités d’auto-régulation du corps. Dans mon cabinet, j'accompagne les parents dans leur globalité. Parfois, c’est l’enfant qui amène son parent à consulter. J'honore cette dynamique et offres aussi aux adultes un espace d’écoute et de recentrage.   En conclusion : semer l’équilibre dès le début Comprendre l’épigénétique, c’est redonner du pouvoir aux familles. C’est reconnaître que nos gestes du quotidien, aussi simples soient-ils, peuvent contribuer à construire un socle de santé robuste, physique comme émotionnelle. Et si accompagner les parents avec douceur, clarté et confiance était déjà un acte de prévention puissant ?   Vous attendez un enfant ? Vous traversez les premiers mois de vie de votre bébé et vous avez envie de poser des bases solides et naturelles pour sa santé ? Je vous accueille en consultation, en toute bienveillance, pour vous guider pas à pas vers un mieux-être global. Sources Dieckmann L. et al. (2024) – Stress prénatal et méthylation Godfrey KM, Barker DJP (2000) – Fetal programming Mangia G. et al. (2022), Wang Y. et al. (2022) – Placenta et influences épigénétiques Roseboom TJ et al. (2024) – Développement cérébral et prématurité Bale TL et al. (2021) – Réversibilité épigénétique postnatale

  • Les 5 piliers du bien-être

    Dans ma pratique de naturopathe, j’observe souvent à quel point nos rythmes de vie modernes nous coupent de nos besoins fondamentaux. Nous sommes nombreux à ressentir une fatigue diffuse, des tensions persistantes, une difficulté à « décrocher », et pourtant, lorsque l’on revient à des bases simples, on redécouvre une forme de clarté, de vitalité, de présence à soi. Je vous partage ici 5 piliers du bien-être global, non pas comme des règles à suivre à la lettre, mais comme des repères. Des ressources vers lesquelles revenir quand on se sent un peu éparpillé ; des clés à transmettre aussi à nos enfants, pour leur offrir des fondations solides et douces à la fois. 1. La nutrition – Nourrir son corps avec bon sens et douceur Manger, c’est plus qu’un acte mécanique : c’est un lien avec la nature, avec soi, avec sa vitalité. - Favoriser les aliments bruts, de saison, locaux, non transformés. - Éviter les pics glycémiques* : privilégier les sucres complexes (céréales complète, semi-complètes) et les bonnes graisses (avocat, oléagineux, huile d’olive). - Revenir aux rythmes digestifs naturels : éviter les grignotages, poser des temps de repas. - Manger en conscience, sans distraction. Pour les familles : Les enfants découvrent le monde à travers leurs 5 sens. Plus on les expose tôt aux vrais goûts, aux textures naturelles, moins ils seront attirés par les 'goûts modifiés'. Un goûter doit être simple : un fruit, quelques oléagineux, un carré de chocolat noir... et beaucoup de présence. Cuisinez ensemble, faites de ce moment, un moment de partage. 2. Le mouvement – Bouger pour faire circuler la vie Le mouvement est essentiel à la détoxification, à la gestion du stress, à la vitalité. - Marcher, danser, s’étirer… c’est déjà activer la circulation sanguine et lymphatique. - Le mouvement libère des endorphines : nos hormones du bonheur. - Pratiqué dehors, il nous reconnecte à la nature et nous recentre, permet une meilleure oxygénation. Avec les enfants : Faire du mouvement, un jeu partagé. Marcher jusqu’à l’école, courir dans l’herbe, faire des postures de yoga dans le salon. Pas besoin de grandes choses, juste d’un peu de disponibilité. 3. Le sommeil – Se régénérer pour mieux rayonner C’est la nuit que tout se répare : les cellules, le système nerveux, le système immunitaire. - Dîner léger, éteindre les écrans au moins une heure avant. - Créer une ambiance propice : obscurité, fraîcheur, silence. - Soutenir l’endormissement avec des plantes douces (tilleul, passiflore, verveine, camomille). Pour les parents : Nos enfants ressentent notre rythme. Une routine du soir paisible (bain, histoire, massage) les apaise et nous aussi. Quand les nuits sont courtes ? Des micro-pauses dans la journée sont précieuses : respiration, sieste, silence. 4. Les relations – Se relier pour mieux se réguler Le lien est un nutriment. Celui qu’on entretient avec soi-même, avec ses proches, avec son environnement. - Apprendre à écouter ses besoins, poser ses limites, c’est déjà un soin à soi. - Le lien aux autres régule notre système nerveux parasympathique : sécurité, calme, réparation. - Des relations sincères, basées sur la présence et l’écoute, sont des piliers de résilience. Dans la parentalité : Nos enfants n’ont pas besoin de parents parfaits. Ils ont besoin de parents présents, ancrés, capables de revenir à eux-mêmes. Prendre soin de soi, c’est aussi les éduquer à se respecter. 5. La spiritualité – Un état d’esprit qui relie Pas besoin d’être mystique pour être spirituel. La spiritualité, c’est une qualité de présence à ce qui nous entoure, une forme de gratitude quotidienne, un espace intérieur d’écoute et de sens. - Créer des rituels simples : allumer une bougie, marcher en silence, écrire ce qui nous touche. - Apprendre à observer ses émotions sans jugement. - Revenir à sa respiration, à son corps, à l’instant. Avec les enfants (et l’enfant en nous) : On peut leur transmettre par l’exemple, nommer les émotions, proposer un coin calme, créer ensemble des instants de lenteur. Ce sont des graines pour leur monde intérieur. Un pas à la fois Ces 5 piliers ne sont pas des injonctions. Ils sont là pour inspirer, rappeler que le bien-être est un chemin, pas une perfection. Même dans un quotidien rempli, chaque petit ajustement compte : un verre d’eau de plus, un repas partagé sans téléphone, 5 minutes de respiration consciente, une parole plus douce.   *Les pics glycémiques fatiguent notre pancréas et créent une résistance à l’insuline.

  • L'importance d’une bonne hygiène de vie et comment adopter de bonnes habitudes durablement

    Dans un monde où le stress, la fatigue et les maladies chroniques sont en constante augmentation, prendre soin de son hygiène de vie est devenu essentiel. Une alimentation équilibrée, un sommeil de qualité, une activité physique régulière et une bonne gestion du stress sont les piliers d’une santé optimale. Mais comment s’y prendre pour intégrer de nouvelles habitudes et les maintenir sur le long terme ? Pourquoi avoir une bonne hygiène de vie ? 1. Prévenir plutôt que guérir Notre mode de vie a un impact direct sur notre santé. Une alimentation déséquilibrée, le manque de mouvement, un sommeil insuffisant et une mauvaise gestion du stress favorisent l’apparition de nombreuses maladies chroniques. À l’inverse, une bonne hygiène de vie permet de renforcer le système immunitaire, d’améliorer la digestion, de stabiliser l’humeur et de préserver un bon équilibre hormonal. 2. Retrouver son énergie et son bien-être Fatigue chronique, troubles du sommeil, stress… ces symptômes sont souvent liés à des déséquilibres dans notre mode de vie. Reprendre en main son hygiène de vie permet de retrouver une vitalité durable, un sommeil réparateur et un mental plus serein. 3. Optimiser la digestion et l’assimilation des nutriments Le bien-être commence dans l’intestin ! Une alimentation de qualité, couplée à une bonne gestion du stress et à un mode de vie sain, favorise une digestion optimale et une meilleure assimilation des nutriments essentiels à notre santé. Comment adopter de bonnes habitudes durablement ? 1. Commencer par de petits changements Vouloir tout changer du jour au lendemain est souvent voué à l’échec. Il est préférable d’intégrer une nouvelle habitude à la fois pour éviter la surcharge mentale et favoriser l’ancrage dans le temps. 2. Se fixer des objectifs réalistes et progressifs Plutôt que de viser la perfection, misez sur le progrès. Définissez des objectifs atteignables et ajustez-les en fonction de vos besoins et de votre évolution. 3. Adopter une alimentation vivante et équilibrée Une alimentation saine ne rime pas avec privation. L’idée est de privilégier les aliments naturels, riches en nutriments essentiels et bénéfiques pour l’organisme. Conseils alimentaires : Favoriser les fruits et légumes de saison Consommer des protéines de qualité (végétales ou animales) Privilégier les bonnes graisses (huiles vierges, oléagineux, poissons gras) Limiter les sucres raffinés et les produits ultra-transformés 4. Bouger quotidiennement L’activité physique ne signifie pas forcément s’inscrire à la salle de sport. L’important est de bouger régulièrement et d’adopter un mode de vie plus actif. Quelques idées pour bouger plus : Prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur Marcher ou faire du vélo plutôt que prendre la voiture Intégrer des exercices de mobilité et d’étirements 5. Prioriser le sommeil et la récupération Un sommeil de qualité est indispensable pour une bonne régénération physique et mentale. 🌙 Astuces pour mieux dormir : Instaurer un rituel du soir (lecture, tisane, respiration) Limiter les écrans 1h avant le coucher Favoriser des horaires de sommeil réguliers 6. Gérer son stress et cultiver son bien-être mental Le stress chronique a un impact négatif sur tout l’organisme. Il est important de mettre en place des stratégies pour mieux le gérer. 🌿 Techniques pour mieux gérer son stress : Méditation, pleine conscience, cohérence cardiaque Tisanes et plantes adaptogènes pour soutenir le système nerveux (toujours sous conseil de son naturopathe) Moments de détente et connexion avec la nature 7. Être bienveillant envers soi-même Changer ses habitudes demande du temps et de la patience. Il est normal d’avoir des périodes où l’on fait moins attention, l’essentiel est de ne pas culpabiliser et de reprendre progressivement ses bonnes habitudes. Adopter une bonne hygiène de vie ne signifie pas tout révolutionner du jour au lendemain, mais plutôt intégrer progressivement des habitudes saines et durables. L’alimentation, l’activité physique, le sommeil et la gestion du stress sont les piliers d’un bien-être optimal. L’objectif n’est pas la perfection, mais un équilibre qui vous correspond. En prenant soin de votre corps et de votre esprit, vous favorisez une santé durable et une meilleure qualité de vie. Si vous souhaitez être accompagné(e) dans votre transition vers un mode de vie plus sain, je vous invite à prendre rendez-vous avec moi. Ensemble, nous trouverons les solutions adaptées à votre rythme et vos besoins.

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